Tentons de vous éclairer sur cette pratique…
L’urbex : définition
Le terme « Urbex » provient de la contraction de « urban exploration », appellation anglaise de l’exploration urbaine, et désigne une activité consistant à visiter des lieux, abandonnés ou non, généralement d’accès interdit, caché ou difficile.
Cette expression devient populaire dans le milieu cataphile (amateur de visites clandestines des anciennes carrières souterraines de Paris, les catacombes) à la fin des années 1990, par le biais de reportages télévisuels. Elle marque le début de la diversification de la visite de friches.
L’explorateur urbain apprécie la solitude et la découverte d’espaces situés en dehors des zones d’activité et de passage.
L’urbex : les règles
L’exploration urbaine a 3 règles essentielles :
- ne rien prendre à part des photos,
- ne rien laisser à part des traces de pas,
- ne rien tuer à part le temps.
Vous l’aurez compris, l’urbex n’a rien à voir avec les pratiques de certains dans les lieux abandonnés (pas de tags, pas de récupération, pas de vol, pas de dégradations, …).
L’urbex : la loi
L’exploration urbaine étant l’exploration de lieux privés ou fermés au public, elle est par définition illégale.
L’entrée par effraction ou la dégradation des lieux sont des circonstances aggravantes.
Si vous étiez surpris lors d’une exploration, vous avez de grandes chances d’au moins finir en garde à vue, ou plus selon votre cas et ce que vous portez sur vous.
Outre l’aspect règlementaire, rappelons que lors d’une exploration, vous ne savez pas à l’avance ou vous mettez les pieds ! Les lieux abandonnés peuvent extrêmement dangereux : planchers fragiles, outils ou espaces dangereux, risque d’accidents ou de chutes, … Ces lieux étant normalement peu connus et fréquentés, votre situation peut se révéler dramatique en cas de problème.
Nous ne pourrons en aucun cas être tenus pour responsables des conséquences de votre éventuelle pratique de l’urbex.